jeudi 16 octobre 2008

S'il n'est cure

J'avais fait la remarque je ne sais trop où. Ces histoire de cures thermales gracieusement offertes par notre sécu à des gens qui en ont obligatoirement besoin - euh oui, vous en connaissez beaucoup de septua ou octogénaires sans rhumatismes chroniques, troubles respiratoires, insuffisance cardiaque, etc... - ne me semblent pas foncièrement s'appuyer sur le seul aspect de nécessité médicale. Un gros business puant se cacherait dessous que cela ne m'étonnerait pas.

Pourquoi ? Quand vous êtes sans domicile fixe, désoeuvré, dépressif, en sursis sans trop savoir si le crabe va vous fiche la paix ou revenir vous bouffer de l'intérieur et les bronches cramées par la radiothérapie, alcoolo à vos heures avouez qu'on le serait à moins, là vous ne risquez rien de vous voir prescrire ce qui pourrait permettre une parenthèse heureuse à votre enfer. Ce n'est pas que vous n'en ayez croisé des toubibs à la manque, des psys baltringues et des services sociaux poisseux ces trois dernières années, tout ce qu'ils vous proposent c'est un séjour en maison de repos, cellule capitonnée et déferlante de pilules qui font rire seulement ceux qui empochent les dividendes pour éclairer ouiouistes.

Faut faire marcher le commerce. mrgreen

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