dimanche 5 octobre 2008

Travailler moins pour gagner plus

Appelons cela la méthode Coffe.


C'est vrai après-tout, j'ai le sentiment que plus nous progressons, plus nous sollicitons des tiers pour effectuer des tâches intrinsèquement personnelles, les arts ménagers semblant abandonner petit à petit les foyers.
Les dits arts ménagers ne se résumeront bientôt plus qu'à compulser les annonces et passer des coups de fil pour trouver, qui une ménagère, qui une nurse, qui un marmiton, qui un pèlerin pour coiffer sa pelouse, etc...

J'admets totalement la nécessité pour certaines personnes, grabataires ou en grande incapacité physique, d'avoir recours à des aides extérieures . Mais en ce qui concerne une masse en pleine santé qui se voit dans l'obligation d'augmenter ses revenus en donnant de son temps, autant dans son emploi que dans les déplacements à l'économie, car il s'agit bien là de "nourrir" un système lointain et pour le moins peu reconnaissant, je ne comprends plus. Sans parler d'autres qui préféreront payer de la bouffe toute prête si ce n'est un(e) technicien(ne) de surface ou aller faire des étirements dans une salle de sport - en payant bien-sûr - plutôt que de se faire à bouffer ; encore quelque-chose qui m'échappe...

C'est vrai, comme le préconise J.P. Coffe, que faire son marché, chercher les bons produits au meilleur prix et s'adonner aux joies de la cuisine prennent du temps, mais là, les bénéfices sont réels et palpables, autant pour le corps que pour l'esprit, sans compter l'économie pouvant être réalisée. Trois conneries déconfites au fond d'une poche de surgelé dont huit grammes de barbaque, 20 grammes de légumes et 300 grammes de flotte avec un joli nom sur l'étiquette, ça fait honte. Pour le prix d'un "Bolino" (c'est juste pour l'exemple) englouti en trois coups de fourchette, vous boufferiez des nouilles pendant deux semaines en les prenant au kilo.

Je sais, certains vont dire qu'ils n'aiment pas cuisiner, et je répondrai juste que si seul leur emploi les satisfait, qu'ils arrêtent de se plaindre de ne pas gagner suffisamment. Ce n'est pas pour être désagréable mais avec la cata monétaire qui se profile, la question ne sera bientôt plus de savoir si l'on aime ou si l'on aime pas car la majorité des gens seront bientôt logés à la même enseigne.

À l'heure où l'on entend régulièrement parler de morosité et d'insatisfaction personnelle ainsi que de manque de reconnaissance professionnelle, il ne faut pas manquer de rappeler que le "chez soi" et le soi sont incontestablement liés.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"travailler moins gagner plus" le dernier livre de l'incroyable "tonvoisin debureau", un livre qui se deguste
le blog de l 'auteur est par ici
http://www.travailler-moins-gagner-plus.com
il devrait te plaire didier

Didier, a dit…

Euh ...

J'aime pô les tire-au-flanc, je préfère ma méthode. :)