lundi 27 octobre 2008

Une énergie des énergies

Comme si depuis le premier jet de pétrole en 1859 rien d'autre n'avait existé.

Sur le site d'Econologie nous découvrons un système simple vieux comme le monde : le GAZOGÈNE. En trois mots, le principe est de collecter un gaz inflammable produit par la combustion incomplète du bois, ou de toute autre matière susceptible de réagir à l'identique, puis d'en alimenter un moteur à explosion classique. Le rendement n'est certes pas à comparer aux produits pétroliers raffinés que nous trouvons à la pompe mais avec des installations fixes il n'est pas non-plus si ridicule. Par exemple, là où il faut 1 litre d'essence, il faudrait 3,5 kilogrammes de bois, à condition de n'exploiter que l'énergie utile à faire fonctionner un moteur à explosion sans transformer également la chaleur.

Le système gazogène est un très bon exemple d'exploitation de la biomasse de façon optimale. La particularité étant que quand on brûle un arbre directement ou un de ses dérivés, il ne dégage, à quelque chose près, que la qantité de co2 qu'il a absorbé pour sa croissance (revoir le cycle du carbone). Un moteur à explosion dégage énormément de chaleur qui se perd dans le circuit de refroidissement pour se dissiper dans la nature, l'énergie utile servant à mouvoir le véhicule étant de 36 (essence) à 42 % (diesel), environs 60 % sont perdus et viennent surcharger l'athomsphère en gaz à effet de serre. Ou plus exactement, quand vous faites un plein de 50 €, vous jetez 30 € à la planète-poubelle, autant pisser dans un violon. Je ne vais pas revenir sur l'aberration automobile sinon ça va encore m'énerver...

On nous a fait croire que le pétrole était la solution idéale pour répondre à notre demande en énergie, un produit passe-partout qui n'aura été en fait qu'une solution de facilité lamentablement et inconsciemment exploitée pendant plus de cent cinquante ans.

Il est hors de question d'exploiter la biomasse de la sorte au risque, pour le coup, d'étendre la misère de par le monde. Voilà pourquoi il ne faut pas laisser ce capital vital aux mains de gens peu scrupuleux que sont les économistes et les financiers dont le seul but est de substituer à toute valeur réelle leurs valeurs pour le moins volatiles et incontrôlables.

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